Le mal de transport

Le mal de transport

Le mal des transports

Se déclarant sur terre, sur mer ou dans les airs, le mal des transports concerne plus de 3 millions de personnes, dont essentiellement des enfants de 3 à 12 ans et des femmes. En voiture, 3 à 5% des personnes sont malades, 25-30% en mer et entre 0,5 et 20% selon le type d’avion.

DEFINITION

Le mal des transports encore appelé cinépathie, cinétose ou naupathie représente l’ensemble des troubles survenant lors d’un voyage suite aux mouvements réels ou apparents du véhicule.

CAUSES

Le mouvement du véhicule affecte l’organe régulateur de l’équilibre situé dans l’oreille interne. En effet, le cerveau reçoit des informations contradictoires : les stimuli sensoriels perçus par cet organe diffèrent de ceux attendus. Ce trouble peut être favorisé par une mauvaise ventilation, une atmosphère de fumée, un repas trop lourd…

SYMPTÔMES

Le mal de transport se traduit par différents symptômes, plus ou moins prononcés selon les personnes :

  • bâillements,
  • nausées,
  • céphalées,
  • vertiges,
  • sueurs,
  • paleur,
  • lipothymie…

Par ailleurs, dans les cas les plus graves, d’autres signes peuvent apparaitre tels que des vomissements, de l’hyperthermie, une hyper salivation, une augmentation de la ventilation pulmonaire…

Généralement, ces symptômes s’atténuent pendant le voyage, l’organisme s’adaptant à la situation. Ils cessent normalement à l’arrêt du mouvement. Cependant, pour certaines personnes, ils peuvent persister jusqu’à 3 jours après l’arrivée.

TRAITEMENTS

Pour la lutte contre le mal de transport, les antihistaminiques (diménhydrinate, diphénydramine, méclozine, buclizine) sont utilisés. Il est conseillé de les prendre une demi-heure avant le trajet, et de les renouveler si nécessaire. Attention, ces traitements provoquent des somnolences et une baisse de la vigilance, ils sont donc à proscrire chez le conducteur.

Par ailleurs, d’autres médicaments existent:

  • parasympatholytiques telle que la scopolamine,
  • atropine,
  • antinauséeux classiques,
  • sans oublier l’homéopathie…

L’association de plusieurs de ces médicaments est fortement déconseillée.

PRÉVENTION ET CONSEILS À L’OFFICINE

En cas de mal des transports, recommandez à vos patients de:

  • bien dormir et manger légèrement avant le voyage,
  • boire sucré mais éviter l’alcool, le tabac et le café,
  • rester calme et s’allonger,
  • s’installer dans le sens de la marche et rester concentré sur l’horizon,
  • ne pas lire,
  • ne pas trop bouger la tête,
  • et surtout, ne pas penser au mal-être.

En bateau, conseillez à vos patients de:

  • s’installer au centre du navire là où c’est le plus stable,
  • être dans une zone aérée,
  • éviter de regarder les mouvements ou le sillage du bateau,
  • fixer l’horizon.

En voiture, la place avant à côté du conducteur est recommandée pour les personnes malades.

En avion, il est conseillé de choisir une place au milieu de l’appareil.

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