Santé sexuelle

sante sexuelle1.Alcool + boissons énergisantes = sexe dangereux

Le mélange d'alcool et de boissons énergisantes rend le sexe dangereux.

La consommation de cocktails mêlant de l’alcool à des boissons énergétiques entrainerait plus de risques de comportements sexuels dangereux. Les filles oublieraient notamment la plupart du temps leurs moyens de contraception.

C’est une équipe de chercheurs de l’Université de Buffalo aux Etats-Unis qui a découvert les méfaits de ce type de mélange. Ils ont publié leur étude dans le Journal of Caffeine Research.

Pour mener à bien leurs travaux, les scientifiques ont porté leurs recherches sur plus de 600 étudiants. Les résultats sont éloquents. Les jeunes hommes et les jeunes femmes qui adorent ce mix alcool/boissons énergisantes auraient beaucoup plus de relations sexuelles avec des partenaires occasionnels (45%) non-protégées (43 %) ou en état d’ébriété.

Les conséquences de ce comportement seraient des grossesses non-désirées, des maladies sexuellement transmissibles ou bien encore des situations de viol. Les boissons énergisantes ont souvent été pointées du doigt pour leur effet néfaste sur la santé. Les mélanger avec de l’alcool multiplierait par 2 ou 3 leur effet excitant.

2.Le premier médicament préventif contre le Sida autorisé

L’agence américaine de la santé (la FDA, Food and Drug Administration) vient d’autoriser aux Etats-Unis la commercialisation du Truvada, premier médicament préventif contre le VIH.

Il devient ainsi le premier traitement à être mis sur le marché afin de lutter en amont contre le virus du sida. Cet antirétroviral avait déjà été prescrit depuis 2004 à des patients atteints du VIH. Après de nombreuses études, son effet préventif avait été démontré quelques années plus tard.

Lors de ces recherches, les scientifiques avaient notamment prouvé que le Truvada réduisait de 75% les risques d’infection chez les couples hétérosexuels dont l’un des partenaires était séropositif.

Mais les experts insistent sur le fait que ce médicament doit être impérativement couplé à l’usage du préservatif, l’un des moyens de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles le plus sûr qu’il soit. Le Truvada doit être pris une fois par jour pour pouvoir être réellement efficace. Aux Etats-Unis, 1,2 million de personnes sont actuellement porteurs du VIH.

En France, ce traitement est pour le moment toujours en phase de test. Et sa mise sur le marché ne devrait pas intervenir avant trois ou quatre années.

3.Les spermatozoïdes n'ont pas le sens de l'orientation

Les spécialistes de la fertilité ont depuis toujours été intrigués par le fait que seul 1% des 300 millions de spermatozoïdes libérés par l’homme lors d’un rapport sexuel parviennent à rentrer dans l’utérus de leur partenaire, et seulement quelques dizaines atteignent l’ovule.

Des scientifiques britanniques pensent avoir trouvé la réponse : à l’origine de ce mystère serait le sens de l’orientation pour le moins discutable des gamètes mâle.

En effet, une étude menée conjointement par les universités de Warwick et Birmingham a révélé qu’au lieu de suivre la « voie du milieu » de l'appareil reproducteur féminin, les spermatozoïdes ont tendance à ramper le long des parois.

Ils ont également du mal à « prendre les tournants », et rentrent dans les murs -et les uns dans les autres- dans une scène qui n’est pas sans rappeler un derby de démolition.

« Je n’ai pas pu m’empêcher d’éclater de rire la première fois que j'ai vu les spermatozoïdes zigzaguer avec insistance et s'écraser la tête la première sur la paroi opposée », confie le docteur Peter Denissenko, chercheur à l’université de Warwick.

Les spermatozoïdes qui s’en tiraient le mieux étaient ceux en mesure de négocier les voies complexes et alambiquées remplies de fluides visqueux. Ces résultats pourraient aider les scientifiques à créer des traitements de l’infertilité plus efficaces.

« Grosso-modo, tel est notre défi : comment pouvons-nous trouver le "Usain Bolt" parmi les millions de spermatozoïdes qui se trouvent dans un éjaculat ? », explique le docteur Jackson Kirman-Brown, chercheur à l’université de Birmingham.

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